Lutte contre les espèces pouvant être nuisibles

Nuisances des moustiques : les règles à respecter

Deux types de moustiques habitent notre ville.

  • Le moustique commun (culex pipiens) qui se reproduit principalement dans les eaux stagnantes des cours d’eau et du réseau pluvial. Son activité est plutôt nocturne.
  • Le moustique tigre (aedes albopictus) apparu il y a quelques années dans le Var et qui remonte aujourd’hui jusqu’à la région parisienne. Il se reproduit dans les micro volumes d’eau à proximité des habitations en milieu urbain. Son activité est diurne (début et fin de journée). Originaire de pays exotiques, il peut être vecteur de maladies graves comme la Dengue ou le Chikungunya.

La ville lutte contre le premier en effectuant quelques traitements des zones humides publiques chaque année, à l’aide de produits biologiques (« mares d’été » du Préconil notamment et des cours d’eau côtiers).
Les traitements n’ont aucun effet sur le second. La limitation de sa prolifération repose donc essentiellement sur la sensibilisation et sur le civisme des habitants.

Afin d’éviter la prolifération des moustiques, vous pouvez agir chez vous au quotidien en évacuant les eaux stagnantes autour de votre domicile.
Vous éliminez ainsi les lieux de pontes éventuels.

Quelques exemples pratiques :

  • Jardinières : arrosez-les de manière contrôlée afin d’avoir un terreau humide. L’eau ne doit toutefois pas stagner.
  • Soucoupes sous les pots de fleurs, vases et seaux : videz-les souvent.
  • Réserves d’eau (bidons, bacs pour arrosage) : couvrez-les d’une moustiquaire ou d’un tissu.
  • Bassins d’agrément : entretenez-les régulièrement. Vous pouvez aussi y introduire des poissons rouges, ces derniers étant friands de larves de moustiques.
  • Piscines : entretenez-les en permanence. Hors-saison, videz-les ou bâchez-les.
  • Gouttières, rigoles d’évacuation : entretenez-les régulièrement et songez à vérifier leur bon écoulement.
  • Matériels de jardin, jouets, pneus, réceptacles potentiels d’eau : videz-les, retournez-les ou rentrez-les.

Les hirondelles et les chauves-souris sont de très gros mangeurs de moustiques. Une hirondelle peut manger jusqu’à 3000 moustiques par jour! Protégez ces espèces et favorisez leur installation chez vous !

Vous pouvez aussi consulter ce document de l’Agence Régionale de Santé concernant le moustique tigre.

Nuisances des chenilles processionnaires

Ces chenilles possèdent de très nombreux poils urticants sur le corps, qui peuvent se propager dans l’air. Le contact cutané avec ces poils déclenche de fortes démangeaisons ; dans le cas de contact avec les yeux, il peut même entrainer une cécité. L’inhalation des poils peut provoquer des difficultés respiratoires. Pour les animaux de compagnie, tout particulièrement pour les chiens, un danger supplémentaire existe : l’ingestion, qui peut entrainer de graves inflammations internes et une nécrose de la langue.

En cas de contact cutané : rincer la zone touchée à l’eau. Sans amélioration ou dans le cas d’ingestion ou d’inhalation : prendre contact avec un médecin ou les urgences, en fonction de la gravité des symptômes.
Si votre animal a été au contact de ces chenilles, rincer la zone de contact (sans frotter). Si sa langue ou ses lèvres sont atteintes (a mangé une chenille ou s’est léché une zone de contact sur le corps), contactez immédiatement un vétérinaire
.

Pour vous protéger, il faut ne pas toucher, ni s’approcher, ni écraser, ni bruler, ni broyer les chenilles ou leur nid.
Si vous repérez un nid :

  • Dans un lieu public (rue, parc, école) merci de le signaler au 04 94 56 60 90
  • Dans un lieu privé : contacter des professionnels habilités à la lutte contre ces chenilles. Si vous devez absolument les manipuler, portez des lunettes de protection, un masque et des gants, récupérez les chenilles avec une pelle, versez-les dans un sac poubelle et déposez-le aux ordures ménagères.

Les mésanges, insensibles aux poils urticants, peuvent consommer jusqu’à 500 chenilles par jour ! Favoriser leur présence est donc une solution simple et écologique pour éviter le danger. La mairie de Sainte-Maxime a ainsi installé des nichoirs dans ses parcs et jardins, mais nous devons tous favoriser leur installation et protection.

Insectes ravageurs des palmiers

Dans le cadre d’une convention conclue avec la FREDON (Fédération Régionale de lutte contre les Organismes Nuisibles), la Ville de Sainte-Maxime s’est engagée à lutter contre le charançon rouge et le papillon palmivore qui attaquent les palmiers, souvent de façon irréversible. La FREDON contrôle ainsi deux fois par an les palmiers de la commune. Les particuliers possédant un palmier ont la possibilité de faire effectuer un diagnostic de leur arbre en cas de suspicion d’attaque, en contactant le service espaces verts de la Ville.

FREDON – 04 94 35 22 84

Le charançon rouge

Ce coléoptère, presque invisible à l’œil nu, n’est souvent détecté qu’après l’infestation du palmier. Celle-ci se traduit par des monticules de sciure et la présence de galeries à la base des palmes. Les cocons s’observent à la périphérie du tronc (stipe) et à la base des palmes.

L’infestation du bourgeon terminal du palmier provoque l’affaissement et le dessèchement des palmes, puis la mort rapide de l’arbre.

Pour limiter la contagion, la lutte contre l’insecte est obligatoire et se fait en deux temps :

  • La lutte curative : elle consiste en un assainissement mécanique. On coupe toutes les palmes et on retire, de façon chirurgicale, les tissus infectés. Les déchets contaminés sont ensuite broyés pour être incinérés.
  • La lutte préventive : il s’agit de traitements spécifiques adaptés aux zones contaminées (rayon de 100 mètres autour d’un foyer). De plus, une surveillance mensuelle des palmiers situés dans la zone de sécurité (rayon de 200 mètres autour d’un foyer) doit être effectuée. Seuls une personne, une entreprise ou un service enregistré par le SRAL (Service Régional de l’Alimentation) peuvent réaliser ces interventions de surveillance, de traitement ou d’éradication.

Le Papillon Palmivore

Introduit en Europe en 2000 par le biais d’importations de palmiers, ce ravageur exotique s’est acclimaté au Var sans qu’aucun prédateur ou parasite naturel local ne soit capable de le maîtriser.

La jeune chenille pénètre dans le végétal et creuse des galeries dans les tissus du stipe dont elle s’alimente. Celle-ci est à l’origine de dégâts dont les premiers symptômes apparaissent plusieurs mois après sa pénétration (présence de sciures sur le stipe, perforation des palmes, existence de trous à la base du rachis observables au moment de la taille des palmiers, jaunissement et dessèchement anormal des palmes centrales).

Aujourd’hui, il n’existe aucun moyen de lutte biologique ou chimique permettant d’éradiquer le ravageur. Il convient donc d’être vigilant. Il est ainsi préférable de vérifier l’état sanitaire des plantes achetées et il est également conseillé de refuser tout lot suspect et d’informer la FREDON ou le SRAL (Service Régional de l’Alimentation). Enfin, en présence de palmiers contaminés sur un site, il est recommandé de procéder à leur destruction par incinération ou de poser des filets anti grêle blancs dans les plus brefs délais afin d’éviter l’extension du foyer.

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