Eaux pluviales

Capacité d’infiltration des sols de la commune

Après cinquante années (1959 – 2009) de fort développement urbain accompagné d’une faible pluviométrie, la commune de Sainte-Maxime a subi cinq débordements de ses cours d’eau, Préconil ou Garonette, au cours des dix dernières années.

Un constat s’est imposé les réseaux de collecte des eaux pluviales, qu’ils soient publics ou privés sont aujourd’hui saturés et l’on constate des débordements chroniques, tous les ans pour certains axes routiers majeurs comme l’Avenue du Débarquement entre les ronds-points du Golf et de la Nartelle.

Jusqu’à ce jour, la règle était le raccordement au réseau public et un bassin de rétention pour quelques aménagements importants concernés par la Loi sur l’Eau, avec un dimensionnement fait selon des règles mal appliquées par les aménageurs.

On peut constater aujourd’hui :

  • l’absence fréquente d’égouts de toiture,
  • des lotissements privés incomplètement viabilisés,
  • des eaux pluviales souvent non canalisées entrainant des ruissellements diffus et des voiries servant de ruisseau,
  • des réseaux pluviaux réalisés au coup par coup générant des incohérences, (busages anarchiques, diamètres de réseau aléatoires, …)

De plus, Sainte-Maxime est une commune dont les sols, très peu favorables à l’infiltration des eaux de pluies, génèrent des ruissellements intenses et rapides (voir carte ci-après, source BRGM).

En conséquence, la commune a décidé d’inverser l’approche.

Il s’agit donc en fait d’appliquer à Sainte-Maxime comme sur les autres communes du Golfe de Saint-Tropez une méthode conforme aux recommandations et normes qui existent en France depuis plus de 20 ans et ont fait la preuve de leur efficacité

Cette approche vise à ne pas aggraver la situation actuelle qui se révèle problématique pour la gestion des eaux pluviales en domaine privé comme en domaine public, ceci en appliquant des mesures strictes et un dimensionnement suffisant.

Chacun doit maintenant s’assurer que sa propriété ne laissera pas s’échapper vers les ouvrages de collecte publics plus d’eaux pluviales que ceux-ci ne peuvent en accepter.

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