Animal blessé
Si vous trouvez un animal blessé :
- Vous pouvez l’amener directement chez un vétérinaire, en prenant des précautions de base : s’équiper de gants et de masque, se renseigner selon l’animal sur comment le manipuler
La liste des vétérinaires de la commune est dans la rubrique « contacts ». Il est conseillé de les contacter au préalable pour savoir s’ils peuvent recueillir l’animal pour lui donner les premiers soins. - Vous pouvez contacter un centre de soins de la faune sauvage : la détention d’animaux sauvages est interdite. Les centres de sauvegarde sont autorisés et spécialement équipés pour les détenir dans des conditions adaptées à leurs besoins. Leur transport est toléré en cas d’urgence (c’est-à-dire si la survie de l’animal ou sa capacité à être réinséré dans le milieu naturel est manifestement menacée) et en l’absence de meilleure solution, un tel transport sans formalité peut être admis s’il est effectué dans les plus brefs délais et par l’itinéraire le plus direct (cette tolérance résulte de l’application du principe selon lequel toute personne confrontée à une situation d’urgence donne légitimement la priorité à la sauvegarde d’un animal, quitte à s’expliquer et à se justifier ensuite, s’il y a lieu, devant un agent de contrôle ou, en dernière extrémité, devant un tribunal).
- Si l’animal ne semble pas transportable, contactez les pompiers (112)
Deux structures, centre de soins, prenant des animaux sauvages, peuvent être sollicitées, à savoir :
Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage LPO, Vaucluse
Col De Pointu chât Environnement, 84480 Buoux
Ne sont pas accueillis les goélands, pigeons et tourterelles, reptiles, amphibiens, renards, sangliers, cervidés et animaux domestiques.
04 65 09 02 20
sos.paca@lpo.fr
Site internet du centre de soins LPO
Centre de soins de la faune sauvage des Alpes Maritimes (CSAM)
489 Rte de Draguignan, 06530 Saint-Cézaire-sur-Siagne
04 89 64 00 25
Site internet du CSAM
Seuls les animaux en danger ou en détresse et les espèces protégées y sont acceptés:
Sur l’ensemble du processus de soins jusqu’au relâcher, les passereaux, martinets, corvidés, petits rapaces diurnes et nocturnes, chiroptères, hérissons, écureuils roux, reptiles protégés.
Pour les soins d’urgence, avant transfert sécurisé vers un centre disposant des équipements adaptés les grands rapaces, grands oiseaux d’eau et les tortues d’Hermann.
Vous pouvez contacter ce centre de faune sauvage par téléphone pour des conseils et informations selon la situation à laquelle vous faites face.
Vous pouvez également contacter l’association TOTEM / SOS faune sauvage en détresse au 04 83 65 02 79
D’autres centres de soins pour le faune sauvage, plus éloignés, peuvent être utiles, notamment pour les mammifères :
L’hôpital Faune Sauvage Goupil Connexion dans l’Hérault
L’Hirondelle dans le Rhône
Et sur le lien suivant
En cas de doute, vous pouvez contacter, en semaine, le service Bien-être animal et biodiversité de la commune au 04 94 79 97 41 pour des conseils et recommandations. Le service peut également se déplacer selon la situation pour prendre en charge l’animal blessé et l’amener chez un vétérinaire.
S’il s’agit d’un animal marin échoué sur la plage (dauphin, tortue etc), contactez au plus vite la police municipale (04 94 96 00 29), ou les pompiers (112).
Ne touchez surtout pas l’animal.
Évitez tout attroupement, agitation et bruit qui stresseraient l’animal et risqueraient donc de le tuer.
Dans tous les cas, pensez à donner une localisation la plus précise possible, un descriptif de l’animal et vos coordonnées.
Animal errant /en divagation
Si vous trouvez un chien ou un chat qui semble abandonné :
- Si l’animal se laisse approcher et semble coopératif, vérifiez s’il possède un collier avec les coordonnées du propriétaire et dans ce cas, contactez le propriétaire.
- Si l’animal semble dangereux, si vous avez simplement peur ou si aucune coordonnée n’a pu être trouvée : contactez la police municipale (04 94 96 00 29), en précisant les caractéristiques de l’animal et l’adresse où il se trouve.
S’il s’agit de tout autre animal qui semble domestique et en divagation, contactez la Police municipale.
Animal perdu
Tout d’abord, contactez dans les plus brefs délais :
- les associations locales (PAM, SAVE, AVSA voire les associations voisines)
- les vétérinaires
- le voisinage
Vous pouvez ensuite poster une annonce sur les réseaux sociaux et les plateformes dédiées, comme Pet Alert.
Vous devez contacter l’I-CAD (Identification des Carnivores Domestiques) s’il s’agit d’un animal identifié.
Enfin, vous devez faire une déclaration de perte au commissariat de police ou à la gendarmerie.
Jeune oiseau au sol
Il n’est pas rare de retrouver des oisillons au sol, notamment des jeunes goélands.
Dans la majeure partie des cas, ces jeunes ne sont pas en détresse. Les goélands ont par exemple une phase d’émancipation au sol qui dure environ un mois.
De même, les jeunes de plusieurs espèces, tels les chouettes, les grives ou les merles, quittent régulièrement le nid avant de savoir voler, en essayant de suivre leurs parents qui cherchent leur nourriture. Ces oisillons poussant de petits cris plaintifs, on peut alors croire qu’ils ont été abandonnés.
Si l’oiseau ne présente pas de blessure apparente, ne montre pas des signes de détresse, et s’il sautille sans pouvoir, ceci étant, s’envoler, laissez-le, sauf s’il est en danger immédiat (route par exemple).
Si nécessaire, replacez le dans son nid (surtout s’il ne porte que son duvet ou est peu emplumé), ou déplacez-le à proximité de l’endroit où il a été découvert pour le mettre hors de danger (chats, chiens, circulation automobile), de préférence en hauteur.
S’il semble blessé, amenez-le chez un vétérinaire ou contactez les pompiers.
En cas de doute, vous pouvez contacter, en semaine, le service Bien-être animal et biodiversité de la commune au 04 94 79 97 41
Animal mort sur la voie publique
Si vous trouvez un animal mort sur la voie publique, vous pouvez contacter les services techniques de la mairie (04 94 56 60 90), et le soir et week-end la police municipale (04 94 96 00 29).
Pour vos animaux de compagnie, ou pour les animaux retrouvés morts sur des voies privées, vous devez vous en charger en les récupérant et en les amenant chez un vétérinaire.
En cas de difficultés, vous pouvez contacter la mairie.
Pour les animaux sauvages morts dans leurs milieux naturels (exemple un sanglier en pleine forêt), dans un souci d’amélioration de la connaissance de la biodiversité du territoire, vous pouvez contacter le service Bien-être animal et biodiversité en décrivant l’animal et sa localisation.
Maltraitance
Numéro national spécifique pour les maltraitances animales : 3677
Numéro gratuit – 7 jours sur 7, de 9h à 19h en semaine et de 10h à 17h le week-end
Le Conseil National de la Protection Animale a créé un numéro unique afin de venir en aide aux personnes souhaitant signaler un cas de maltraitance animale mais ne sachant pas comment s’y prendre, en les orientant rapidement vers le bon interlocuteur (police, gendarmerie, DDPP, APA, pompiers, mairies, vétérinaires,…). Plus d’informations sur ce numéro sur ce lien
Ceci étant, si vous êtes témoin de sévices graves ou actes de cruauté portant une atteinte directe et immédiate à la vie de l’animal, contactez au plus vite et directement la Police municipale ou la Gendarmerie nationale.
Pour tous les autres cas où vous êtes témoin d’un acte de maltraitance, de mauvais traitements (conditions de vie), d’un abandon etc, ou encore si votre animal a été victime de maltraitances, contactez le 3677 ou la police municipale ou la gendarmerie nationale, afin de signaler les faits.
Il est important de réunir toutes les preuves possibles (photos, vidéos, témoignages, attestation sur l’honneur ou lettre relatant les faits) et de noter l’heure, le lieu des faits et l’identité du mis en cause si possible.
Ces éléments seront nécessaires pour pouvoir agir en faveur de l’animal.
Seule une plainte permettra de faire avancer la situation. Vous pouvez à cet égard si besoin demander l’aide ou l’assistance d’une association de protection animale.
Pour les animaux d’élevage, vous pouvez contacter également les services vétérinaires de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP).
Concernant la maltraitance à l’égard d’animaux sauvages, vous pouvez également contacter les agents de police de l’environnement (Office français de la biodiversité).
Si vous voyez des cas de maltraitance sur internet, signalez-les sur le site Pharos.
Ce site est géré par des policiers et gendarmes spécialisés.
Dans tous les cas, vous pouvez également contacter le service Bien-être animal et biodiversité afin d’expliquer les faits et de convenir des démarches à suivre.
Animal enfermé dans une voiture en été
Il est possible, en s’assurant d’avoir des témoins, d’avoir bien vérifié que le propriétaire du véhicule n’est pas à proximité, et de constater que l’animal est souffrant (urgence absolue si la langue de l’animal est foncée voire noire, et s’il n’est plus agité du tout), de briser une vitre du véhicule pour sauver l’animal. Il s’agit de l’état de nécessité prévu par l’article 122-7 du Code Pénal : » N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. »