Cohabitons avec la faune sauvage

Accueillez la faune sauvage chez vous

Un geste pour protéger les animaux et la biodiversité est de protéger leurs milieux naturels.
Si la commune s’attache à garder certains espaces naturels et à promouvoir le retour de la nature en ville, vous pouvez aussi favoriser la biodiversité chez vous en créant des zones refuges pour les animaux.
Parmi les gestes favorables à la biodiversité, vous pouvez, par exemple, ne plus utiliser de produits chimiques, laisser des zones d’herbes hautes et de fleurs sauvages pour recréer des zones naturelles au lieu de tout tondre, favoriser la circulation de la faune sauvage et faire de chez vous une zone sans chasse ni pêche.

Seules des zones de quiétude/sanctuaires permettent de redonner un souffle à la biodiversité.

Il est aussi important de prévoir des clôtures permettant la libre circulation des animaux sauvages. Cela est une obligation dans les zones naturelles et forestières, où les clôtures doivent être posées 30 centimètres au-dessus de la surface du sol, leur hauteur limitée à 1,20 mètre et elles ne peuvent ni être
vulnérantes ni constituer des pièges pour la faune (article L. 372-1 du Code de l’environnement).

Ne pas nourrir les animaux sauvages

La commune a mis en place une campagne de communication « Les nourrir les font souffrir », visant à protéger les animaux mais aussi la salubrité publique.


Par arrêté municipal n°2017-172286 et par mesure de sécurité et de salubrité publique, il est interdit de nourrir les animaux (cygnes, canards, ragondins…) situés dans les cours d’eau, sur ses berges et sur ses ouvrages (ponts, passerelles). Même si cela part d’une bonne intention, modifier la nourriture des animaux, c’est modifier leur écosystème et les exposer à de nombreuses bactéries et donc maladies.
Il est également essentiel de rappeler que certains aliments peuvent être mortels pour certains animaux, c’est le cas du pain et du lait pour les oiseaux, y compris les espèces aquatiques comme les cygnes et canards.

Par contre, avec les fortes chaleurs que nous pouvons connaitre, mettre de l’eau à disposition de la faune et avifaune est un beau geste pour les protéger. Evidemment, pensez à changer l’eau souvent afin de ne pas attirer des moustiques par exemple !

Prendre soin de nos oiseaux

Pour les oiseaux, à titre d’exemple, afin qu’ils puissent nidifier en paix, il est recommandé de ne plus tailler les haies ni élaguer les arbres entre la mi-mars et le mois d’août, avec l’envol des derniers oisillons.
Il est préférable de tailler et d’élaguer avant la montée de sève, c’est à dire en hiver, idéalement pendant les mois de novembre et décembre.

Pour aider les oiseaux à vivre et à se reproduire, nous vous invitons à installer des nichoirs et ce, dès le mois de novembre.
En attirant des mésanges, notamment, vous participez à la lutte contre les chenilles processionnaires. En attirant des hirondelles et des chauves-souris chez vous, vous avez un système éco-responsable de lutte contre les moustiques, car ces animaux en sont friands !

En hiver, la nourriture se fait plus rare et moins accessible. Ainsi, vous pouvez prendre soin des oiseaux de jardin en les nourrissant de novembre à mars.
Mais pas n’importe comment ! Des aliments peuvent les tuer (pain, lait, restes de vos repas).
Le mieux est de choisir des mélanges de graines, qui conviendront à de nombreuses espèces, ou de se cantonner aux graines de tournesol noires.
Des boules de graisse d’origine végétale (jamais à partir d’huile de palme) peuvent être proposées, tout en pensant à ôter les filets pour ne pas blesser les oiseaux.
Enfin, n’oubliez pas de leur donner de l’eau.
Nous vous conseillons de placer les mangeoires et abreuvoirs au centre du jardin, dans un endroit dégagé, à l’abris des intempéries, et hors de portée des prédateurs. Pour éviter des conflits entre espèces, si vous en avez la possibilité, dispersez plusieurs mangeoires / abreuvoirs. N’oubliez pas aussi de les nettoyer pour éviter l’apparition de maladies.
Evidemment si le poste de nourrissage peut être visible depuis une fenêtre, vous aurez la joie de profiter du spectacle !

Protégeons les Sternes Pierregarins à l’ilot des Sardinaux

En juin 2022, un important site de nidification de Sternes Pierregarins (Sterna Hirundo) a été découvert sur l’île des Sardinaux. Ces oiseaux se distinguent des mouettes, par leur fine taille, leur queue fortement échancrée, leurs ailes effilées, (comme des hirondelles), leur calotte noire du front à la nuque et leur bec et pattes rouges.

Les Sternes Pierregarins sont des oiseaux protégés, très vulnérables, avec une population en fort déclin. Ainsi, depuis 2022 la ville de Sainte-Maxime prend les mesures nécessaires pour permettre à ces oiseaux de nidifier.

La phase de nidification peut s’étendre de mars à septembre avec une période plus critique entre mai et août. Pendant cette période, les Sternes adultes sont très protecteurs avec leurs petits et peuvent
être effrayés par la présence de l’homme, ce qui n’est pas sans conséquence pour les nouveau-nés. Les jeunes oisillons avant de savoir parfaitement voler peuvent aussi fuir par peur et se noyer.

Ainsi, à partir de 2024, la ville de Sainte-Maxime, en coopération avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB), et l’Etat, a décidé, pour la protection de ces oiseaux, d’interdire l’accès à l’ilot des Sardinaux du 15 mars au 15 septembre, et d’interdire jusqu’au 15 septembre la navigation, le mouillage, et qui plus est jusqu’au 31 août les activités nautiques, la baignade (y compris PMT- randonnée subaquatique), la chasse sous-marine, dans un rayon de 100 mètres à partir du rivage de l’ilot central des Sardinaux ayant les coordonnées GPS suivantes : N 43° 18’ 51.898’’ et E 6° 41’ 13.042’’.

La pointe des Sardinaux reste bien entendu totalement accessible.

Vivons avec les goélands

Le paysage du littoral méditerranéen et ainsi de notre commune ne serait rien sans les célèbres Gabians ou plus justement les goélands.

Toutes les espèces de goélands, tout comme d’ailleurs les mouettes, sont protégées.
Il est donc interdit de leur porter atteinte, de les perturber de manière intentionnelle, de les blesser, de les capturer, de détruire leurs œufs ou leurs habitats (article L.411.1 du Code de l’environnement).

Les goélands vivent principalement à proximité des côtes et s’aventurent assez peu en haute mer.
Les couples se forment en hiver. Ils se reproduisent au printemps. Un couple a son territoire défini et est fidèle à vie. Les parades amoureuses peuvent paraitre très bruyantes !
De même, le comportement des goélands durant cette période, celle de la nidification ou encore des premières semaines de vie de leurs petits peut parfois être intense.
Les goélands sont des oiseaux opportunistes que ce soit pour l’alimentation ou pour les sites de nidification.
S’ils préfèrent les poissons, leur régime alimentaire est aujourd’hui composé majoritairement de déchets.
Pour leurs nids faits de brindilles, branchettes et débris divers, ils affectionnent en ville les toits plats couverts de gravier.

Si la solution de la stérilisation peut être mise en avant, elle est remise en question car étant donné que les goélands s’adaptent, une nouvelle ponte est possible, avec un nouveau nid, ce qui rallonge la période de nuisances.

Ainsi, chacun peut aider à maîtriser leur présence en ville :

  • en ne les nourrissant pas, volontairement ou non : les sacs poubelles doivent être déposés dans des conteneurs fermés
  • en maintenant les toits et terrasses propres : ils ne trouveront pas de matériaux pour faire leur nid
  • en protégeant les toits et terrasses par la pose de câbles en inox tendus (pas de filets ou pics pouvant blesser les oiseaux) : les goélands revenant au même endroit chaque année pour faire leur nid
  • en utilisant éventuellement des systèmes d’effarouchement visuel ou acoustique.

Cohabitons avec les sangliers

Aussi athlétique qu’intelligent, le sanglier peut parcourir près de 15 km en une nuit. Capable de nager très
longtemps, lacs et cours d’eau ne l’arrêtent pas.

Omnivore, il est un allié de notre forêt: en labourant la terre avec son groin et ses défenses, il aère les sols et les fertilise par ses déjections, permettent à de nombreuses graines de germer et de renouveler une grande partie de la flore de nos forêts.

Très adaptable, le sanglier a trouvé un refuge sûr dans les villes proches des forêts, pouvant provoquer des nuisances.

Au-delà de la nécessité de ne pas les nourrir, y compris involontairement en fermant mal les conteneurs de poubelles, il est important de débroussailler correctement votre terrain et de le clôturer également correctement, d’autant plus si vous êtes à proximité de la forêt, leur lieu de vie.
Seuls les murs maçonnés ou clôtures rigides avec soubassements en parpaings ou béton ancré dans le sol constituent un rempart efficace contre l’intrusion de sangliers.

Croisons un serpent calmement…

Toutes les espèces de serpents de France sont protégées par la loi (arrêté du 19 novembre 2007). De ce fait, leur destruction, mutilation, ou déplacement sont interdits. Vous risquez jusqu’à 150 000 € d’amende et deux ans d’emprisonnement (article L415-3 du Code de l’Environnement).

Si vous en croisez un, nous vous recommandons de rester calme, la majorité des serpents sont des couleuvres inoffensives (même si vous avez été surpris, ce qui peut aussi être le cas du serpent qui va généralement fuir, après éventuellement vous avoir intimidé avec son sifflement !) et évidemment de ne pas les toucher et encore moins de leur faire du mal. Et pour précision, aucun serpent présent sur le littoral méditerranéen n’est dangereux pour l’homme.

Pour plus d’informations, et notamment sur les différences entre couleuvres et vipères, vous pouvez consulter ce lien.

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